Une bicyclette par minute, 400 000 à l’année, voilà la froide statistique qui dépeint la réalité du vol de vélo sur le territoire français. Cela sous-entend que les moyens de protection classiques – cadenas, antivols – sont faillibles. Et ne constituent pas le rempart ultime contre le vol. Du coup, un traceur ou une puce serait-il un outil efficace pour mettre en échec les voleurs ? Nous allons voir que oui !
Pour mettre toutes les chances de votre côté nous vous recommandons également de suivre ce guide pour sécuriser au mieux votre vélo.
Le traceur ou la puce pour suivre votre vélo
Clarifions un point tout de suite : une puce
En effet, la puce GPS va vous donner les moyens d’agir une fois l’infraction constatée. Vous allez ainsi pouvoir localiser avec précision votre vélo et prévenir les autorités qui, elles, seront en mesure d’opérer.
La pose de l’accessoire en elle-même est simple. Il vous faudra néanmoins choisir le modèle adapté en fonction des points abordés ci-dessous.
GPS intégré ou accroché ?
Il faut distinguer deux grandes familles de traceurs : celui qui sera intégré à la structure même du vélo – dans le guidon (comme le modèle hoot) ou dans la tige de selle – et celui que vous fixez vous-même (comme le modèle Invoxia). Ce dernier peut avoir l’apparence d’un accessoire classique, comme un feu arrière ou un réflecteur.
De design anodin pour ne pas paraître déplacé sur le vélo et donc ne pas être arraché par le voleur. Tout en jouant son rôle qui est d’émettre signal et position, que l’on capte depuis une application dédiée sur un téléphone portable.
Quel que soit le modèle, il est impératif qu’il soit étanche. Le boîtier devra comporter la mention IP67 ou 68, une norme de protection internationale qui garantit sa résistance aux liquides.
Pour quel type de traceur opter ?
Il existe trois possibilités qui, chacune, ont leurs avantages et inconvénients. On distinguera :
- le traceur qui fonctionne avec un abonnement
- celui qui dispose d’une carte SIM
- enfin celui qui se dispense de l’un et de l’autre
Traceur libre de toute souscription
Ce type de puce propose un coût à l’achat moindre que les autres modèles et il n’y a pas de frais mensuels.
La contrepartie – car il y en a une – est que ce modèle est en général assez bas de gamme. Pour une raison toute simple : c’est celui qui va rapporter le moins au fabricant. Des économies d’échelle sont donc réalisées sur sa batterie, moins performante que ses grandes sœurs. Cela implique une autonomie moindre. Il faut également anticiper une précision restreinte en termes de géolocalisation, ce qui risque d’enlever tout l’intérêt de l’opération.
Traceur avec une carte SIM
C’est le plus précis, car il fonctionne avec le même système de bornage que n’importe quel téléphone. Il est capable de localiser un vélo de façon fine, de l’ordre du mètre, ce qui est évidemment d’une très grande utilité si vous devez partir à sa recherche.
Le revers de la médaille est double. D’abord, il faut souscrire et payer mensuellement un abonnement auprès d’un opérateur téléphonique. Ensuite, l’autonomie de la batterie va être plus courte, car la carte SIM émet et reçoit des signaux quasiment en permanence.
Traceur avec abonnement
Si mon choix final prend en compte trois paramètres principaux (investissement, consommation, précision). Alors il se pourrait bien que ce système soit celui le plus adapté.
D’abord, le coût de l’abonnement n’est pas si prohibitif. Il l’est d’autant moins que plusieurs fabricants l’offrent pour deux ou trois années, dès l’achat réalisé. Cela laisse le temps de voir venir et, si vous poursuivez avec ce modèle, il faudra compter quelques dizaines d’euros par mois.
Ensuite, pour qu’il fonctionne, l’utilisation d’un réseau basse consommation est amplement suffisant. Il n’est donc pas gourmand en énergie et ne demandera une recharge complète que tous les deux ou trois mois.
Enfin, sa fiabilité est plus que raisonnable. Dans la mesure où les satellites qui en assurent le bornage sont souvent propriétés d’un groupe de marques dédié à cette activité. Leur objectif est de ce fait de bien contrôler l’ensemble des paramètres et d’assurer une précision maximum.
En conclusion
Comme je le soulignais au début de cet article, le traceur
L’investissement réalisé doit donc se comparer à la dépense nécessaire au rachat d’un nouveau vélo.
Je vous recommande cet article, si vous souhaitez faire tenir votre téléphone sur votre vélo.
FAQ
Directement sur le site WEB du fabricant, ou plus pratique, via une application dédiée téléchargeable sur mon téléphone et prévue à cet effet. Je dois juste appairer mon application et le traceur, en quelques clics.
Cela peut être le cas s’il est entreposé dans un bâtiment fermé ou au fond d’une cave. Certains modèles basculent alors en mode triangulation GSM avec les antennes des opérateurs mobiles alentour. C’est beaucoup moins précis, mais cela donne au moins une zone où concentrer les recherches.
De la même façon, à l’aide d’un câble USB ou micro USB, à même une prise ou sur le port de mon ordinateur.
Bien sûr. Il est possible de définir un périmètre de sécurité, conserver l’historique de ses déplacements et d’autres possibilités, en fonction du modèle
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